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Quand être hors-norme, c’est être dans la norme

« Find your magic », « Venez comme vous êtes », « Love your imperfections », autant de signatures de marques pour célébrer la singularité et sortir des stéréotypes. Terminé les playboys et les femmes fatales à la plastique parfaite parfaite : place aux individus  qui s’assument tels qu’ils sont.

campagne Meetic #LoveYourImperfections

Et surtout avec leurs défauts ! Un discours fort : il n’y a pas de norme en matière de beauté… Ainsi, dans l’un des spots de la campagne Axe, on retrouve Shaun Ross, le très successfull mannequin afro-américain au physique singulier.

Shaun Ross pour Axe

Et si les atypiques devenaient la norme ? Une norme peut-elle en cacher une autre ?

L’imparfait du subjectif

Vous ne connaissez peut être pas son nom mais vous l’avez déjà vue.  Atteinte d’un vitiligo – une maladie de dépigmentation de la peau – Winnie Harlow est aujourd’hui l’une des tops les plus demandées et renforce le positionnement de marques telles que Desigual, Diesel ou H&M.

Dans son sillage, on ne compte plus les beautés non conventionnelles qui séduisent les créateurs. De celles qui ne cachent plus leurs oreilles décollées à celles qui affichent clairement leur strabisme.

Laure O’Grady

Molly Blair

Moffy

Le nouveau genre idéal

Entre stratégie marketing et volonté d’ouverture, la révolution pourrait bien venir de la mode : des mannequins brisent le tabou de l’intersexualisation ou du transgenrisme et luttent contre les stéréotypes et le normativisme.

Après la révélation de son statut de personne intersexuée en 2017, Hanne Gaby, s’engage dans la défense des droits des personnes intersexes. Ce statut encore mal connu concerne les personnes appelées autrefois « hermaphrodites ».

 

De gauche à droite :  Andrej Pejic aujourd’hui Andreja Pejic, nouveau visage « Make up Forever ».

 

Sans oublier celles et ceux qui travaillent aussi bien pour la mode masculine que féminine (ci-dessous, Tamy Gloser).

 

Unique… Comme tout le monde ?

Et si sortir des canons de beauté était simplement inverser la norme ?  Etre hors-norme devient la norme. L’exemple parfait : le tatouage. Longtemps demeuré un signe destiné à symboliser l’appartenance à une bande d’ « outlaws », à une mouvance underground ou à une tribu ethnique, le tatouage était un moyen fort d’exprimer sa personnalité unique ou sa volonté de vivre en dehors des codes. Et seules les marques qui jouaient volontiers le décalage l’utilisaient comme un clin d’oeil provocateur.

De gauche à droite : Rick Genest (Zombie Man) égérie Mugler, campagnes Loverdose Diesel, Love Moschino et Jean-Paul Gaultier / Coca-Cola

 

Mais plus besoin d’être un ancien légionnaire, un biker ou un célèbre footballeur : aujourd’hui le tatouage est devenu banal et ne pas en arborer un sur la plage confine à l’exception. De Guerlain l’élégante, à Paco Rabanne l’avant-guardiste ou Axe aux codes plus jeunes et mainstream, toutes les marques l’affichent aujourd’hui sans que cela ne suscite la moindre indignation.

Ni la moindre attribution.

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