On nous demande souvent quelle est notre méthode chez Name City pour créer des noms.
Logiciel ? Définitivement non !
Brainstorming ? Rarement.
Mood boards ? Parfois…
Mind mapping ? Nous appelons cela plutôt « association d’idées »
Changement de perspective ? vous brûlez !
Le monde n’est-il pas plus riche et inspirant si on le regarde différemment ? Et si on se mettait dans la tête d’un artiste ?
percevoir différemment
En utilisant des lignes croisées et des graphiques audacieux, Peter Kogler aime se jouer de nos perceptions et créer un monde d’illusions.
Cet artiste autrichien transforme les simples murs blancs et les planchers d’espaces vides tels que galeries ou halls pour créer des illusions d’optique étonnantes.
Ces séries d’entrelacs créés par ordinateur et reproduits sous forme de papiers peints sont appliqués du sol au plafond. Les motifs psychédéliques semblent onduler, déformant la topographie des pièces, brouillant les repères visuels des visiteurs alors happés par le graphisme.
Kogler joue avec l’espace pour défier la perspective et modifier les éléments architecturaux existants : les murs se courbent,
les planchers s’élèvent, les plafonds se déforment.
Ses réalisations invitent les visiteurs à interagir avec leur environnement et à le percevoir de façon différente. S’ils ne perdent pas l’équilibre !
Un autre point de vue
Sculpteur, photographe et dessinateur, Philippe Ramette est l’auteur d’installations surréalistes qui le mettent en scène dans des postures improbables et illogiques.
L’artiste français réalise des performances acrobatiques sans trucage, ni retouche numérique dans le but de montrer le côté absurde de l’existence et de réaliser des exploits ordinairement impossibles à l’homme.
« Ma démarche est une attitude contemplative. L’idée forte consiste à représenter un personnage qui porte un regard décalé sur le monde, sur la vie quotidienne. Dans mes photos je ne vois pas d’attirance pour le vide, mais la possibilité d’acquérir un nouveau point de vue. »
Cette force de gravité qui n’obéît plus aux normes terrestres désarçonne le spectateur et l’oblige à inventer une nouvelle façon de regarder le monde, un nouvel état contemplatif.
Regarder au delà de la banalité
L’influence de la ville se lit à travers les œuvres de Aakash Nihalani. Cet artiste new-yorkais aime utiliser les bâtiments, les murs, les portes parmi d’autres supports comme un véhicule pour délivrer le message de son art : former notre esprit à regarder au-delà de la banalité de la vie quotidienne.
Armé de rubans adhésifs fluorescents, Aakash Nihalani pose une note de couleur lumineuse et brillante sur les mobiliers urbains, les pavés ou les murs d’immeubles et propose une vision alternative des paysages urbains.
Parlant de son vocabulaire rectiligne, l’artiste basé à New York explique : « venant de la banlieue, quand j’ai déménagé ici, j’ai été captivé par l’architecture urbaine de la ville : de grandes boîtes, remplies de plus petites boîtes, un réseau sans fin de cubes. »
Ces décors inattendus offrent aux spectateurs des moments d’échappées du quotidien et de la routine. Derrière ses sculptures Aakash Nihalani essaie de transmettre ce message : « Libérez votre esprit, regardez derrière le banal de la vie et laisser le devenir quelque chose d’extraordinaire. »